Chemins d’âmes

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Si nous voulons vivre pleinement, il est inévitable d’aller à un moment ou à un autre à la rencontre de notre âme.

Depuis notre naissance, notre âme nous guide, le plus souvent à notre insu. Mais c’est notre ego qui se charge de nous faire avancer dans la vie et dans le monde.

Nous fonctionnons bien – efficacement – en société, nous atteignons les objectifs qui nous ont été assignés familialement et/ou culturellement, mais un jour cet équilibre ne suffit plus : un espace jusqu’ici inconnu apparaît en nous.

Un espace d’insatisfaction, de frustration personnelle. Et surtout un espace d’interrogation, de recherche de sens : que fais-je ici ? quel est mon rôle dans ce monde ? qui suis-je ?

Cet espace, c’est celui de notre âme, qui vient nous titiller, nous réveiller, nous aiguiller, nous aiguillonner.

Eh ! Je suis là ! Viens à ma rencontre…

Commence alors un temps nouveau, teinté d’évidence mais pas si simple à appréhender : rencontrer notre âme demande du temps et des choix concrets, des pratiques pour nous approcher de lui, le rencontrer, l’écouter.

Ces choix concrets, c’est ce dont nous avons besoin à ce moment-là, ce sont ce que j’appelle des pratiques de l’invisible, ouvertes vers l’intérieur, et vers ce qui est plus grand que nous. Vers le mystère.

Chacun, chacune d’entre nous peut trouver les pratiques qui lui conviennent.

Dans ce moment de passage, nous découvrons quel est notre désir le plus profond, à la fois source et chemin de notre âme.

Une image, une vision apparaît. Sous forme symbolique, sans doute.

Comprenons-le bien, il ne s’agit pas d’un caprice, d’une envie passagère, mais d’un élan profond, révélant l’inévitable.

Inévitable signifie que le chemin de notre âme se veut une bénédiction et une force, en même temps qu’une responsabilité et un devoir.

L’âme a fait son choix, et pour nous, ici sur Terre, il n’y a plus le choix. Nous sommes le ou la seule à pouvoir parcourir notre chemin unique.

Une fois la vision apparue, l’ego peut embrasser une nouvelle fonction, celle de metteur en scène, d’entrepreneur, d’acteur, de créateur. Il est – ou il devient – la part de nous qui va trouver la façon d’incarner notre âme sur terre, de réaliser concrètement la vision. Du profond de notre cœur, en vue de contribuer au monde.

L’inspiration vient de la part mystérieuse de la vie ; la concrétisation se fait dans le réel, au quotidien.

Chaque jour naît pour nous permettre de traduire l’inspiration dans le réel, et nous inspire encore.

C’est à partir de ce moment que nous devenons pleinement humain, relié profondément à nos élans d’âme ; à notre communauté et à l’humanité ; à la planète et à ses habitants de toutes espèces ; au monde.

Nous devenons des apprentis de la vie. Nous l’avons toujours été, mais nous en avons maintenant conscience.

Ce moment, cette bifurcation, demande du temps, du courage et de la pratique. Plus nous nous y engageons, plus le monde nous répond.

Je crois que chacune et chacun peut traverser ce moment, mais dans notre culture occidentale – préférentiellemment ego-centrée – peu de choses sont faites pour nous y aider.

C’est l’intention du weekend  » Conscience et Pratiques de l’invisible  » que j’anime les 22 et 23 avril : ouvrir un chemin – ou plusieurs – vers votre âme, pour entendre ce qu’il a à vous dire.

C’est un voyage qui demande d’oser le mystère, mais un mystère visité au travers de pratiques simples. Adaptées à chacune et à chacun. Pas à pas.

Votre âme mérite cette rencontre, quelle qu’en soit la forme.

Vous méritez cette rencontre.

Pour découvrir votre aspiration profonde, pour apprendre à vivre au jour le jour sa réalisation, pour vous relier à vos ressources personnelles, et à celles du monde visible et invisible.

Vous avancez sur votre chemin, et vous êtes témoin des révélations de celles et ceux qui voyagent avec vous.

Le monde se nourrit des mouvements de toutes et de tous.

[image : pixabay]